FILE PHOTO: Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, s’exprime lors d’une conférence de presse au siège de l’OMC à Genève, en Suisse, le 1er avril 2021. REUTERS / Denis Balibouse / Pool / File Photo
PARIS (Reuters) – Le gouvernement français continuera à soutenir fermement l’industrie du transport aérien tout au long de la pandémie COVID-19, a déclaré mercredi le ministre des Finances Bruno Le Maire.
«Nous continuerons à soutenir massivement et durablement le secteur du transport aérien français, les petites et moyennes entreprises qui travaillent dans l’industrie, l’industrie aérospatiale, Airbus et l’ensemble de l’industrie française», a déclaré Le Maire au Sénat français.
Mardi, la France a annoncé son intention de contribuer à une recapitalisation de 4 milliards d’euros (4,8 milliards de dollars) d’Air France-KLM et de plus que doubler sa participation dans la compagnie aérienne à près de 30%.
Selon les conditions approuvées par l’UE, Air France cédera 18 créneaux de décollage et d’atterrissage Paris-Orly à ses concurrents, soit 4% de son portefeuille actuel à l’aéroport.
Le Maire a déclaré que le gouvernement ferait en sorte qu’aucune entreprise pratiquant le «dumping social» – réduisant autant que possible les salaires et les avantages du personnel – n’ait accès à ces créneaux.
Il a également déclaré que le gouvernement soutiendrait l’industrie tout en essayant de décarboner les voyages aériens, notamment en soutenant des projets pour un avion à hydrogène zéro carbone.
Il a ajouté que le gouvernement souhaitait réduire l’utilisation des avions lorsque cela était possible et a déclaré qu’Air France avait été priée de supprimer toutes les liaisons vers les villes où il existe une alternative en train qui prend moins de 2 heures et demie.
Le Maire a également déclaré qu’Air France ne prendrait pas de participation dans Air Austral à La Réunion, mais il a déclaré que l’État défendrait Air Austral avec un prêt garanti par l’État de 30 millions d’euros.
(1 USD = 0,8406 euro)
Reportage de GV De Clercq et Dominique Vidalon; édité par Jonathan Oatis